Historique de l'orchestre
On ne dira jamais assez, « si l’on veut juger la performance voire la qualité on doit considérer la durée ».

Manifestement l’orchestre Roger MERCURY répond à ces critères de mérite. En effet voilà plus de quarante ans que cela dure !
Quatre décennies que la famille BOUSQUET enchante les fêtes de villages et les bals populaires avec le même enthousiasme.

Le pionnier de cette entreprise familiale est Ernest Bousquet, talentueux trompettiste Lucquois (Aude). Au début des années 60, le trompettiste fait ses gammes dans l’orchestre « Pédro Moréno » le plus grand orchestre de l’Aude.

Son fils Roger joue de la basse ainsi que du violon et du trombone. Il fait ses débuts dans la formation « Liébau ». Durant 3 années dans cette formation spécialisée dans le Jazz , il fait son apprentissage auprès de « pointures » : le célèbre violoniste Stéphane Grappelli, le non moins célèbre et talentueux Bill Coleman mais aussi le pianiste virtuose Memphis Slim.
La soif d’indépendance et la complicité entre père et fils vont alors jouer. En mai 1966, Ernest et Roger décident de créer leur propre Orchestre. Ce sera l 'orchestre « ROGER MERCURY ». Si vous demandez à Roger pourquoi « MERCURY », il vous répondra : « J’ai choisi ce nom en référence au premier programme spatial américain ».
La mise en orbite peut commencer.

C’est à Béziers dans l’Hérault (34) que l’orchestre voit le jour. Certes au départ, les moyens sont modestes. Ernest et Roger se déplacent dans une vétuste Citroën DS suivie d’une simple remorque : « Je garde un souvenir impérissable de ces années-là » nous confie Roger.
Dès le début de l’été 1966, le succès est vite au rendez-vous. Fort de musiciens talentueux, l’orchestre Roger Mercury enflamme les dancings et bals populaires de l’Aude, de l’Hérault et des P O.

Les années 1967 et 1968 confirment le succès engendré dès leurs premières soirées musicales. Le public est conquis. Qu’il soit jeune et fan des Beatles ou adepte des danses de salon, tous les soirs c’est salle comble.
L’été 1968 restera pour l’orchestre Roger Mercury l’une de ces plus belles années musicales. « À 20 ans j’accompagnais les plus grands artistes du moment : Mireille Mathieu, Sacha Distel, Michel Polnareff » nous déclare Roger.
En 1969, un événement vient combler Roger, la naissance de son fils aîné Thierry. Les années 70 ne feront que confirmer la notoriété de la formation Roger Mercury.
En 1983, âgé seulement de 14 ans, Thierry rejoint l’entreprise familiale. Ainsi trois générations vont se produire sur scène. Un souvenir dont Roger n’est pas peu fier : « jouer avec son père et son fils, pour moi c’est ce qu’il y a de plus beau dans ce métier ». Il est vrai que Roger attache une importance capitale à la famille tout en recherchant ce même état d’esprit au sein de son orchestre.

Thierry fait ses premiers pas sur scène en tant que bassiste, comme son père. Roger vient renforcer la section cuivre déjà bien rodée au poste de tromboniste. Avec ses 8 éléments, l’orchestre Roger Mercury va enflammer les années 80.
En 1982, un autre heureux évènement pour Roger : la naissance de son fils cadet Julien.

Dans les années 1990, c’est le changement : un tournant musical annonce le début de la House Music et du son technodance qui passe au premier plan avec les premiers ordinateurs sur scène. C’est aussi la fin de la section cuivre. Thierry prend alors en main l’orchestre à l’âge de 20 ans. Il prend le poste de pianiste.

Roger quitte la scène mais pas l’orchestre. Il sera désormais le sonorisateur de cette grande formation. Ce sera aussi la retraite musicale pour Ernest, confiant ainsi son œuvre à son fils et son petit-fils.
Avec Thierry tout va très vite. Il est jeune, plein d’ambition et veut aller encore plus loin : Exit « Roger Mercury », ce sera désormais MERCURY.


Une plus grosse structure, sur le plan humain et technique, voit le jour. Deux danseuses et une chanteuse viennent renforcer l’équipe. « Il faut mettre le paquet sur le visuel, car je pense que le public va de moins en moins danser. » nous confie Thierry.

En 1995, voilà que Julien, le cadet de la famille âgé de 13 ans, fait son entrée dans le monde de la nuit au poste d’ éclairagiste.
Jusqu'à la fin des années 90 Thierry continue à augmenter ses effectifs avec l’arrivée d’une deuxième chanteuse.

Au début de l’été 2001, Julien prend le poste de sonorisateur. Pas question pour Roger de raccrocher les gants, il restera le manager de Mercury.
Voilà les deux frères réunis pour aborder le 21 ème siècle avec la tête pleine de projets et une vision très pointue, tant du côté visuel que technique.

« L’orchestre doit s’agrandir encore » nous confie Thierry : pour plus de show, il double le nombre de danseuses (4 au total) et recrute deux choristes.
Le son, c’est Julien qui s’en charge: « on n’est jamais mieux servi que par soi-même ». En 2004 il achète les établissements FERTIN, spécialistes du son depuis plus de 30 ans et commence à créer le SON Mercury. « En 2004, le son n’est plus le même qu’au début des années 80 » nous dit-il.
« Dans les discothèques, les sub-basses font vibrer les murs et le sol ».

« Le son parfait c’est quand on peut comprendre les paroles d’une chanson rock que l’on soit devant ou à 100 mètres de la scène ».
Début 2006 c’est le grand retour de la section cuivre, complétée par un deuxième chanteur. 16 éléments sur scène, avec une parité parfaite : 8 filles et 8 garçons.
Aujourd’hui l’orchestre Mercury propose un spectacle digne des plus grandes formations du sud de la France.

Pas moins de 450 costumes, 40 mises en scène, de somptueux décors. Une chanson sur deux accompagnée de nos 4 danseuses. Un pupitre chant de 4 chanteuses et 2 chanteurs, et sans oublier nos 6 musiciens professionnels.
Seule ombre au tableau, la disparition soudaine d’Ernest (en 2006) pour qui la famille aurait souhaité fêter cette année-là les 40 ans de musique de son orchestre, au cours de la fête locale de Luc-sur-orbieu, son village natal.
Quoi qu’il en soit le plus bel hommage que l’on puisse rendre au « papy », c’est de poursuivre son œuvre, et à l’évidence c’est chose faite.



Prochaine échéance pour Roger, Thierry et Julien : fêter les 50 ans de cette grande formation tous ensemble. Peut-être que d’ici-là, Clément - l’un des fils de Thierry - aura rejoint cette grande famille musicale complétant ainsi à nouveau 3 générations sur scène.